(FR) Newsletter #1 : Janvier 2025
Avant-Propos
Sciences Po Refugee Help est une association d’étudiant·es dédiée au support des droits des réfugié·es et à la sensibilisation à travers diverses initiatives, comme la distribution de matériel, l’aide légale, ou encore l’intégration sociale et communautaire pour les personnes réfugiées et demandeuses d’asile. À cette fin, nos efforts se déploient en cinq pôles: Besoins matériels (Material needs), Leçons de français (French courses), Événements et Sensibilisation (Events & Awareness), Activité sociales (Social activities), et Support légal (Legal aid).
Notre but est de créer une communauté de solidarité où les récits, expériences et voix des réfugié·es sont entendues, écoutées, partagées, comprises et respectées. Dans cette newsletter, nous partagerons des témoignages des réfugié·es eux/elles-mêmes, offrant des perspectives dans leur voyage, leur résilience, et leurs aspirations. Nous partagerons également des recommendations de films, livres, podcasts, l’art, événements, quelques ressources académiques qui permettrons d’approfondir notre compréhension des expériences des réfugié·es. Dans sa Lettre de la prison de Birmingham de 1963, Martin Luther King Jr. écrivait “Injustice anywhere is a threat to justice everywhere”, ou en français, “Toute injustice, où qu’elle se produise, est une menace pour la justice partout ailleurs”. Aussi espérons-nous que ces histoires et ressources vous inspireront et insuffleront un vent d’engagement de justice et solidarité pour tous/tes.
Index
Témoignage
Esmayel Ashna
Évenements
SPRH Ciné-Forum: Anushan (2023)
Colloque sur les Migrations Internationales - Musée de l’Homme
Appel à projets SPRH
Exposition: L’Art au-delà des frontières
Témoignages
Art et Culture
Film: No Other Land (2024)
Amnesty Film Festival
Exposition: “Chaque vie est une histoire” - Musée de l’Immigration
Académie
Asile Queer à Paris
Déplacement de personnes et néolibéralisme “racial” à Paris
Mots de la fin
Témoignage
“Être un réfugié a profondément façonné mon sens de l'identité, m'apportant à la fois défis et croissance.”
Esmayel ASHNA
En discussion avec Alsayda MOHAMED et Margherita CORDELLINI, Sciences Po Paris, November 26, 2024 - traduit par Loan Kolb (transcription originale dans la version ENG)
Pouvez-vous nous dire un peu d'où vous venez et à quoi ressemblait votre vie avant que vous ne quittiez votre pays d'origine ?
Je suis originaire d’Afghanistan, où j’ai obtenu une licence en philosophie et sociologie et j’ai travaillé dans les départements culturels de différentes ONGs. En plus de mes fonctions professionnelles, je suis aussi un auteur et traducteur, maitrisant le pachtou, le dari (perse) et l’anglais. Mon travail s’est principalement concentré sur la sociologie et la psychologie et j’ai rédigé et traduit plusieurs livres. J’ai commencé à écrite durant mes années d’université en Afghanistan. L’une de mes réalisations les plus notables était une collection de biographies à propos de Charlie Chaplin, qui a reçu une grande reconnaissance, ce qui m’a motivé à poursuivre le travail d’écriture. Au-delà des livres, j’ai contribué à rédiger des rapports pour la presse locale et j’ai travaillé en tant qu’expert administratif au Palais présidentiel afghan.
Toutefois, ma vie a changé drastiquement après que le gouvernement est tombé aux mains des groupes terroristes. Avant cela, je bénéficiais d'une certaine liberté pour exprimer mes pensées, critiquer les politiques et publier des livres, même si ce n'était pas toujours sûr. Par exemple, un de mes livres qui critiquait le Djihad et les idéologies religieuses a dû être publié sous un pseudonyme pour me protéger. À un moment donné, j’ai été arrêté pour avoir critiqué certaines politiques publiques mais je suis parvenu à obtenir ma libération – un effort certes difficile, mais couronné de succès.
Quelles étaient les raisons principales pour lesquelles vous avez dû quitter votre pays et demander refuge en France ?
La chute du gouvernement a fait qu’il m’était impossible de continuer à vivre et travailler en Afghanistan. En tant qu’expert administratif au sein du gouvernement précédent, j’ai été confronté à de menaces sérieuses de la part du nouveau régime. Comme moi, de nombreuses personnes ont été emprisonnées, voire pire. Il est devenu clair que rester serait extrêmement dangereux ; je n’ai donc pas eu d’autre choix que de partir.
Comment s'est déroulé le voyage entre votre pays d'origine et la France ? Y a-t-il eu des moments particulièrement difficiles ?
Le voyage a été incroyablement challengeant. Après le changement de régime, j’ai fui au Pakistan, où je suis resté plusieurs mois. La procédure de visa était longue et compliquée, en particulier avec le nombre de personnes qui tentaient de fuir. J’ai donc dû laisser tomber. J’ai ensuite décidé d’aller en Iran, puis, éventuellement, à travers un programme d’évacuation venant en aide aux activiste afghan, j’ai été évacué en France à la fin de 2022.
La partie la plus difficile a été de confronter le fait que je devais quitter mon pays et laisser derrière moi tout ce que je connaissais, seulement parce que mes pensées ne s’alignaient pas avec le régime au pouvoir. Cela a mené à la séparation et dispersion de ma famille. Mes frères et moi nous sommes retrouvés dans des pays différents, ce qui a été vraiment déchirant.
Un autre aspect compliqué a été d’être témoin des citoyens afghans contraints de se rendre dans les pays voisins pour demander des visas en raison de la fermeture de la plupart des ambassades étrangères en Afghanistan. Seulement quelques mois auparavant, les personnes de ces pays voisins venaient en Afghanistan pour demander un visa et le recevaient rapidement. Désormais, voir que nous, en tant qu’Afghans, devons endurer de longues procédures et souvent faire face au rejet de notre visa par des pays occidentaux dans ces mêmes pays voisins semble profondément injuste.
Quelles ont été vos premières impressions de la France en arrivant ? Quelle était la partie la plus dure pour s’adapter à la vie ici ?
Avant de venir en France, j’avais appris à propos de sa culture et langue dans mon lycée, qui était supporté par le gouvernement français. J’ai aussi assisté à plusieurs événements organisés par l’Institut français d'Afghanistan. Pourtant, vivre en France était quand même assez différent de ce que j’avais étudié.
Les procédures administratives étaient particulièrement difficiles. Par exemple, quand j’ai ouvert un compte en banque en France pour la première fois, le processus a pris plus de six mois pour aboutir. Initialement, j’ai dû attendre trois mois pour remplir les conditions légales de résidence. Après cela, j’ai pris rendez-vous, et cela a pris approximativement deux mois additionnels pour recevoir ma carte bancaire. L’expérience été aussi bien surprenante que choquante pour moi, du fait du fort contraste avec l’Afghanistan, où tout cela pourrait être fait en une semaine. Une fois, j’ai exprimé ma frustration et on m’a répondu [dit en français, N.d.T]: “C’est la France: c’est normal”. Ces délais étaient très désagréables, mais j'ai appris à naviguer dans le système.
On m’a initialement proposé d’aller à Metz et on m’a dit que je ne serais pas aidé si je refusais d’y rester. Toutefois, je voulais améliorer mon français et m’intégrer rapidement dans la société, et vivre dans une ville comme Paris m’aiderait à réaliser cela. Finalement, j’ai pris la décision de rester à Paris, ce qui a été enrichissant. Elle donne le sentiment d’être un exemple réduit du monde, offrant une exposition à diverses cultures et langues.
Avez-vous pu accéder facilement à un logement, au système de santé et aux besoins fondamentaux ? Quels soutiens vous ont aidé ?
Au début, je comptais sur des ami·es et des associations pour l'hébergement et l'apprentissage de la langue. Après quelque temps, j’ai trouvé un travail et je suis progressivement devenu plus indépendant. Pour l’assurance santé, j’ai appris comment y souscrire de mon propre chef en regardant des vidéos YouTube. Ces connaissances m’ont aidé parce que j’ai fini par travailler pour plusieurs associations, la dernière en date étant AGIR, qui m’a offert un contrat longue durée avant que je vienne à Sciences Po.
En quoi le fait d'être réfugié a-t-il affecté votre sens de l’identité ? Vous sentez-vous lié à votre pays d'origine ou cela a-t-il changé avec le temps ?
Être un réfugié a profondément façonné mon sens de l'identité, m'apportant à la fois défis et croissance. D’un point de vue négatif, il y a la perte de tout ce que vous avez construit auparavant, le coût psychologique de la perte du chez-soi1 – spécialement quand vous êtes un réfugié dont le retour au pays est impossible – et la solitude qui vient avec le fait de vivre loin de familles nombreuses, auxquelles j'étais habitué dans mon pays, qui comptaient parfois jusqu'à treize personnes. Trop se concentrer sur ces aspects peut vous empêcher de vivre pleinement votre vie, ce qui mène souvent à un cycle de dépression.
Toutefois, je pense qu’il est crucial de se concentrer sur les aspects positifs, qui l'emportent sur les négatifs. Par exemple, apprendre une nouvelle langue est une expérience profondément enrichissante, et partir de rien vous enseigne la résilience et cela vous aide à développer de nouvelles compétences, tout en s’appuyant sur vos expériences passées pour vous guider.
Avant de venir en France, je la voyais comme un pays comme les autres. Mais vivre ici m'a permis de réellement découvrir sa réalité, de m'ouvrir davantage et de développer un sentiment de responsabilité à l'égard de la France. Au cours du temps, cela a nourri un profond sens d’appréciation pour le pays. Je me trouve même incapable de tolérer des remarques négatives à propos de la France – comme si quelqu’un critiquait mon propre chez-moi2 et c'est un point positif dans l’intégration dans un nouveau pays et une nouvelle société.
Qu’est-ce qui vous donné de la force durant les moments difficiles ?
Mes objectifs futurs et le désir de contribuer de manière significative à l’humanité me poussent à persévérer. Je m'efforce de m'améliorer chaque jour, en puisant ma force dans les défis que j'ai relevés.
Avez-vous été capable de créer des liens ou amitiés en France ? Comment vous-sentez-vous à propos de votre intégration dans la communité ici ?
Construire des relations en France, spécialement dans une capitale, demande du temps et des efforts. Ce processus est d’autant plus difficile si vous ne parlez pas couramment le français. En dehors des universités et lieux de travail, former de nouvelles connexions peut sembler particulièrement lent. Une leçon importante que j’ai apprise est que, si vous voulez vous faire des ami·es, vous devez prendre des initiatives. Personne ne va venir vous chercher – vous devez le faire vous-même.
En tant que réfugié, votre cercle social se limite souvent à votre assistant·e social·e et aux personnes avec lesquelles vous habitez, du moins, au début. Cela peut être difficile de trouver des équipes de sport ou des programmes culturels quand vous venez d’arriver. Cela dit, puisque j’accorde une grande valeur à avoir beaucoup d’ami·es, j’ai fait l’effort conscient de changer cela. J’ai profité des programmes gouvernementaux pour les réfugié·es, que j’ai trouvés très utiles pour l’apprentissage du français, l’intégration dans la communauté, et la rencontre de nouvelles personnes.
De plus, rejoindre plusieurs associations a été un super moyen de m’engager dans la société et d’étendre mon réseau social. Ces efforts ont significativement amélioré mon sentiment d’appartenance et d’intégration dans la communauté.
Actuellement, travaillez-vous ou étudiez-vous ? Quels sont vos espoirs pour votre future carrière ou votre développement personnel en France ?
J’étudie à Sciences Po et je compte poursuivre un master en ressources humaines. Mon objectif à long terme est de commencer un business privé. J’aimerais également obtenir un PhD en philosophie un jour. Je pense qu’un tel diplôme m’aiderait à mieux comprendre la vie, bien que ce ne soit pas ma priorité dans l’immédiat.
Si vous pouviez changer une chose sur la façon dont les réfugié·es sont traité·es ou soutenu·es en France, quelle serait-elle ?
Si j’avais l’opportunité d’améliorer la situation des réfugié·es en France, je me concentrerais sur l’amélioration des programmes d’intégration dans le monde professionnel pour mieux aligner les compétences des réfugié·es avec les opportunités d’emploi. Cela leur permettrait de contribuer plus efficacement à la société.
Ma perspective sur le problème provient du fait que je connais les deux côtés de l’expérience : par le passé, j’ai été un réfugié demandant de l’aide aux organisations, puis, plus tard, j’ai travaillé dans une organisation supportant des personnes réfugiées. Par exemple, quand je travaillais avec AGIR, il n’y avait qu’une cinquantaine de travailleurs sociaux assistant plus de 1600 personnes – un décalage flagrant entre les ressources et les besoins.
Un problème majeur est que beaucoup de réfugié·es possèdent une formation supérieure et des compétences précieuses acquises dans leur pays d'origine. Pourtant, à cause de processus d’intégration inadéquats, ces personnes peinent à trouver un travail qui correspond à leur expertise. Cela les force souvent à prendre des jobs temporaires ou qui n’ont rien à voir avec leurs compétences, laissant leur potentiel inexploité et rendant plus difficile l'établissement d'un parcours stable dans la société.
Les réfugié·es apportent des talents et compétences diverses mais ces dernières restent sous-utilisées sans des programmes d’intégration adéquats. Adresser ce problème non seulement améliorerait leur vie mais bénéficierait également à la communauté plus générale en tirant parti de leurs compétences pour favoriser la croissance et l'innovation.
Comment s'est déroulée votre expérience à Sciences Po, et quels ont été pour vous les principaux obstacles au processus d'inscription ?
M’inscrire à Sciences Po a été une excellente et positive expérience. L’année passée, quand je travaillais avec AGIR, j’ai candidaté à plusieurs programmes de master dans différentes universités. Quand j’ai commencé ma candidature pour Sciences Po, j’ai rencontré des difficultés pour la finaliser. J’ai contacté une amie française dans une association d’aide et elle m’a guidé à travers le processus.
Ensuite, cela s’est avéré être une expérience d’apprentissage utile car j’ai utilisé mon savoir pour candidater pour le programme DU Passerelle de l’université de la Sorbonne. J’ai ensuite été accepté à la fois au programme de Certificat professionnel pour jeunes réfugiés de Sciences Po et à celui de DU Passerelle de la Sorbonne. Mon amie a même été surprise de la rapidité avec laquelle j'avais compris le processus de candidature et l'avais utilisé avec succès pour postuler à la Sorbonne également.
À ce moment, j’ai alors fait face à une décision difficile : devrais-je m’inscrire à Sciences Po, à la Sorbonne, ou garder mon travail à AGIR ?
Le travail me tentait parce qu’il venait avec un CDI mais Sciences Po offrait la chance d’apprendre de nouvelles compétences, d’étendre mon savoir, et de me faire de nouveaux amis. J’ai passé un mois à réfléchir à mes options. Puis, avec l’aide de mon amie, j’ai décidé de choisir Sciences Po et travailler à l’obtention d’une certification C1 en français pour maîtriser davantage la langue. Et maintenant, je suis heureux d’étudier à Sciences Po. Finalement, j’aimerais également exprimer ma gratitude au leadership de l’université Sciences Po, particulièrement, à Mme Isabelle Delorme, la manager du Certificat professionnel pour jeunes réfugiés, pour avoir créé cette opportunité pour les jeunes réfugié·es de poursuivre leur formation académique supérieure à Sciences Po et de travailler à la réalisation de leurs objectifs académiques.
Propos recueillis en anglais par Alsayda MOHAMED et Margherita CORDELLINI, en discussion avec Esmayel ASHNA, étudiant du programme Sciences Po Professional Certificate for Young Refugees
Date: 26 novembre 2024
Lieu: Caféteria du 56 Rue de Saint-Père, Sciences Po, Paris
Arts et Culture
Ce qu’on veut absolument voir!
No Other Land (2024)
Réalisé par Rachel Szor, Basel Adra, Hamdan Ballal, et Yuval Abraham
Sortie en salle en France le 13 Novembre 2024, Durée de 1h35
Synopsis
Depuis sa jeunesse, un activiste palestinien de Cisjordanie, Basel Adra est témoin de l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne. En documentant la déconstruction progressive de sa ville et communauté, il rencontre un journaliste israélien, Yuval Abraham, qui va le soutenir dans son combat. Au fil des ans, de leur lutte naît une forte amitié, un lien complexe s’inscrivant dans une relation d’inégalité entre Basel, qui vit sous occupation, et Yuval, libre de mouvement et exempt de répression.
Réalisé par un petit collectif palestino-israélien, ce film se comprend comme œuvre de résistance et cheminement vers la justice et l'égalité.
Récompenses à la 74ème Berlinale :
Prix du Documentaire du Jury
Prix du Public dans la section Panorama
Nominé pour le Best documentary feature film aux Oscar 2025
Amnesty Film Festival

Quoi?
Amnesty France organise un festival qui met à l’affiche des films engagés notamment sur le droit à l’asile ou encore la lutte contre les discriminations!
Quand?
Du 31 janvier 2025 au 2 février 2025
Où?
Au Cinéma Luminor Hôtel de Ville, 20 Rue du Temple, 75004 Paris
Important
Billets à réserver!
Tarif plein 9€, tarif réduit (pour les moins de 26 ans) 7,5€
Films en version originale, sous-titrés lorsqu’ils sont une production en une autre langue que le français.
Plus d’informations, programme, et réservations: Amnesty Film Festival
Exposition “Chaque vie est une histoire” - Musée de l’Immigration

Quoi?
Pour rendre visible l’invisible, retrouver des visages floués et retracer des histoires effacées, cette exposition croise 200 oeuvres d’arts, documents d’archives, récits pour explorer la mémoire et l'anonymat en lien avec les migrations.
Quand?
Seulement jusqu’au 9 février 2025
Où?
Palais de la Porte Dorée, 293 Av. Daumesnil, 75012 Paris
Important
Billets: Plein tarif €12 / Réduit (étudiant·es) €9 / moins de 26 ans - gratuit
Pour plus d’informations: Musée de l'Immigration - Événements
Événements
Ce qu’on ne veut absolument pas rater!
SPRH Cinéforum: Anushan (2023)
Quoi?
SPRH is pleased to invite you to a new Cinéforum this month! We'll be screening Anushan, a short-film directed by Vibirson Gnanatheepan, which has been nominated for the César for Best Short Film 2025!
This will be followed by a engaging discussion with the director accompanied by his SIC Pictures producer, Stanislas Wicker.
Quand?
⚠️ Lundi 27 janvier 2025 - 19h30 à 21h
Where?
À Sciences Po, Bâtiment A, Salle Jeannie de Clarens, 27 St-Guillaume
Important
Enregistrez-vous via ce formulaire!

Colloque sur les migrations humaines
Quoi?
Le Musée de l’Homme organise un colloque international dans le sillage de son exposition Migrations, une odyssée humaine. En convoquant des écrivain·es, professeur·es, chercheur·es, directeur/trices de recherche, de la sociologie, aux sciences politiques, de l’histoire au droit, en passant par la paléoanthropologie ou encore par la socio-démographie, l’événement abordera les enjeux des migrations humaines articulés autour d’une trame historique, passé - présent - futur !
Quand?
Mercredi, 5 février 2025 - de 9h à 21h
Où?
Auditorium Jean Rouch, Musée de l’Homme, 17 Place du Trocadéro, 75016 Paris
Important
En français
L’entrée est gratuite mais doit être réservée !
Programme et plus d’informations: Musée de l'Homme - Événements
Appel à projets SPRH
On besoin de toi!
Appel aux artistes: Partagez votre art dans notre exposition - L’art au-delà des frontières
Sciences Po Refugee Help se réjouit d'organiser et d'accueillir une exposition d'art visant à mettre en lumière les talents remarquables des réfugié.es, demandeur.es d'asile et migrant.es du monde entier. Cet événement a pour objectif de fournir une plateforme permettant de présenter des expressions artistiques diverses tout en favorisant une plus grande compréhension interculturelle.
Nous acceptons l’art sous toutes ses formes, y compris la poésie, la peinture, le dessin, la musique, et les récits culturels. Si vous êtes un·e artiste migrant·e ou réfugié·e, nous serions honoré·es de mettre en avant votre travail et de le partager avec un large public. Pour participer, il suffit de soumettre votre œuvre à events@refugeehelp.fr avant le 28 février.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter – nous serons ravi·es de vous aider!
Appel à témoignages: Partagez votre histoire !
Pouvoir partager un témoignage avec vous signifie d’abord qu’une personne s’est ouverte à nous ! Nous recherchons donc des personnes réfugiées et migrantes avec qui discuter pour pouvoir partager leur récits et expérience. Si vous connaissez quelqu'un qui serait d'accord de le faire, vous-même ou un tiers, nous serons ravi·es d’entendre parler de vous! Vous pouvez donc nous contacter directement sur notre adresse email events@refugeehelp.fr.
On se réjouit d’avoir de nos nouvelles!
Publications académiques
Ce qu’on a trouvé particulièrement intéressant!
Asile Queer à Paris
Chossière, F. (2021). Refugeeness, Sexuality, and Gender: Spatialized lived experiences of intersectionality by queer asylum seekers and refugees in Paris. Frontiers in Human Dynamics, 3. https://doi.org/10.3389/fhumd.2021.634009
Déplacement de personnes dans le “néoliberalisme racial” parisien
Bhagat, A. (2019). Displacement in “actually existing” racial neoliberalism: refugee governance in Paris. Urban Geography, 42(5), 634–653. https://doi.org/10.1080/02723638.2019.1659689
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Mots de la fin
Wahou! Tu as déjà tout lu!
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Déjà en train de réfléchir à la prochaine newsletter, on se réjouit de te la partager.
À tout bientôt!
Ton équipe Events and Awareness SPRH
“homelessness” dans la transcription originale (N.d.T)
“my own home” dans la version originale (N.d.T)